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Des produits frais locaux dans les cantines de Maré

Les cantines des internats publics de Maré accueillaient semaine dernière l’Institut de Formation à l’Administration Publique (IFAP). Missionné par la Province des Iles Loyauté, son ambition est de contribuer à la réintroduction des fruits et légumes frais, de production locale, dans le menu des collégiens, à hauteur de 10 à 30% à l’horizon 2020.

Après des rencontres avec tous les acteurs concernés par cette démarche, des producteurs aux consommateurs, Emmanuel Faure, chef de projet à l’IFAP et Gabriel Levionnois, formateur par ailleurs restaurateur à Nouméa, vont définir le programme de formation adapté aux agents des cuisines scolaires de Maré. Fort d’une expérience déjà menée à La Foa et Lifou, une première mise en œuvre est déjà programmée à l’internat de Tadine les 16 et 17 novembre prochains. Au programme, apprendre à mieux utiliser les produits locaux pour mieux manger à la cantine, en impliquant parents et enfants.

« Nous avons voulu associer les mamans et les enfants dans un véritable projet pédagogique. L’idée est de leur donner envie de retrouver leurs fruits et légumes frais dans leur assiette à l’école aussi » précise le chef de projet. « C’est d’ailleurs une maman qui a trouvé le nom retenu pour le projet de Maré : savoir planter, savoir cuisiner, savoir manger localement ».

Intégrée au projet d’établissement des internats publics de Maré, cette ambition répond à une attente de l’ensemble de la communauté éducative. « Ici la motivation c’est l’envie que nos enfants mangent les produits locaux » dit Samuel Wamejo, directeur de l’internat de La Roche, sous le regard de Raymond Malakaï, directeur de celui de Tadine, qui acquiesce. Si l’objectif affiché est le bien-être alimentaire de l’enfant, celui à terme est encore plus ambitieux et vise une « cantine responsable » en améliorant la qualité durablement grâce à une agriculture raisonnée. « La terre de Maré est fertile et propice à ce projet. L’envie est là aussi. Tout s’enchaîne très naturellement. On ne sent pas de freins et beaucoup de facilitateurs. C’est une bonne chose car ce projet est de longue haleine. Il nécessitera une organisation des producteurs locaux et des établissements, respectueuse des protocoles d’hygiène mis en place par le Service d’Inspection Vétérinaire, Alimentaire et Phytosanitaire » précise Gabriel Levionnois.

Ce restaurateur, convaincu de la valeur culturelle de l’alimentation, rêve que les élèves puissent un jour cueillir leur banane d’un régime qui pendrait directement dans la cantine !

Mise à jour : 6 septembre 2016

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